Libre
Je me sens libre
Après tous ces mois
Ces années si liée
Libre
Ma liberté de moi
Pour m'aimer am vie
Dans le creux de moi
Libre
Être libre pour moi
Cela me revient
De plein droit
Aussi vertigineux que l'escalade de la liberté et de la santé au jour le jour, instant par instant . L'aigu interrompt brutalement la course vers le ciel. Sur un plan plus politique les conditions de détention sont inhumaines et faites pour décupler la rage et l'incompréhension. Il y a un tel paradoxe entre cet endroit et le mot santé ! Presque de la provocation....
Le ciel est par dessus le toit. ( Autre version )
Bonjour a tous,
Un arrondissement a l'angle bien pointu ce matin Veronique. Merci a vous.
Merci pour vos commentaires de hier aussi.
Au premier abord, j'avais pense a un mur d'hopital parisien.
Par ce mot " sante " tout simplement.
Car cette fois nous sommes bien a Paris.
Mais ici, pas trop question de se refaire cette sante que notre ecriteau nous decrit.
Mais au moins, il ne pleut pas. ( expression anglaise )
Votre mur Veronique fait un peu pyramide avec son angle pointu.
Le ciel est d'un beau bleu. La pointe de l'edifice attend les nuages.
Comme pour dire " Passer votre chemin son ombrage, ou alors gare a vous ! "
Je ne croit pas si bien ecrire.
Google search ( le brave ) nous fournit un historique a vous glacer les os amis visiteurs.
On ne sait pas par ou commencer.
La Sante abrita la guillotine neanmoins.
A l'angle de rue de la Sante et le boulevard Arago eut lieu la premiere excecution.
C'etait le 6 aout 1909. Monsieur Duchemin, un parricide, fut guillotine.
Quel terrible chose Veronique. Et ce n'est pas si lointain.
En 1940, la guillotine se deplace a l'interieur du batiment.
Novembre 1972, la guillotine acheve sa derniere besogne en ces lieux de desolation.
De grands noms y ont sejourne aussi.
Carlos, Mesrine, Spagiarri, Bernard Tapie et Guillaume Appolinaire.
Excusez moi pour ce bien triste et noir resume.
Mais ce sont malheureusement les faits.
Je vous souhaite quand meme une une journee sans nuage.
Une bonne bouffee d'air pur Veronique.
Un " Ouf " de soulagement a tous amis visiteurs. Marc
"Victor Serge
Bernard Bonnet
Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos
Yvan Colonna
Jacques Crozemarie
Jacques Mesrine
Jean-Christophe Mitterrand
Maurice Papon
Alfred Sirven
Albert Spaggiari
Bernard Tapie
Léon Daudet
Guillaume Apollinaire " ...
-> Aline
"prenez votre temps de mémoriser les instants"
cela semble si évident ! mais est ce possible ?
-> Beveziers
serai je relachée ce jour là ? grande question Beveziers!
-> Annick
" cela vous revient de plein droit ".. nous sommes prisonniers de tant de choses Annick ! être libre dans sa tête.. Une tite chanson pour commencer la journée ... ( hervé Christiani )
" Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
{Refrain:}
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare
{Refrain}
Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour
{Refrain}
Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires
Il les emmène par-delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir
{Refrain}
Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard"
-> Christian
C'est bien le mur de la prison de la santé Christian ! 7 mètres de hauteur. En plein Paris bien sûr ! je n'étais jamais allée trainer dans ce quartier et puis par hasard suis passée devant ! alors impressionnée bien sûr... santé, mur, prison !!! bizarre
" Désolé, je ne suis point parisien mais un "bouseux" de la campagne profonde"
pourquoi dites vous çà ... j'aurais bien du mal à faire des photos de labours comme les votres !
moi les murs, vous les champs !
à choisir............
-> Sunny
Escalader des murs pour être enfin libres, traverser des océans ... combien le font aujourd'hui !
contraste entre la plaque bleue, ces pierres et le ciel tout là haut innaccessible... étonnée moi aussi par le nom donné à cette prison .. suis allée sur google pour voir un peu ...
" Une des particularités de la Santé aujourd'hui est, que jusqu'à l'an 2000, les détenus étaient répartis par origine géographique et ethnique à l'intérieur de la prison. Une partie des détenus (ceux qui poursuivent des études en particulier) sont regroupés dans les sections, mais la plupart d'entre eux sont disséminés dans des blocs, qui sont au nombre de quatre :
Bloc A : Europe occidentale ;
Bloc B : Afrique noire ;
Bloc C : Maghreb ;
Bloc D : reste du monde.
Désormais, seuls les blocs A et D continuent de fonctionner, les deux autres ayant été fermés en début d'année en prévision d'une rénovation d'ampleur.
La prison de La Santé est, de nos jours, la dernière prison intra-muros de Paris
Lorsque la guillotinne ne servait pas, c'est à la prison de Santé qu'elle était entreposée.... sympa !
Quel sujet ce matin Véronique !!! C'est pas mieux que "les fraises des bois" ! lol :-D
Allez on va se prendre un petit coin de ciel bleu........."Il est libre Max !" Quel chance il a Max c'est tout simple le bnheur... être libre............J'aime cette chanson !
je vous souhaite un beau ciel bleu et des chansons plein la tête Véronique et à vous tous !
Au coin de la rue de la Santé et du Boulevard Arago, c'est là qu'on guillotinait en public, au temps de la bande à Bonnot, et malgré l'heure matinale de cette joyeuseté, il y avait foule pour profiter du spectacle ! Et si l'on pouvait arriver à tremper son mouchoir dans le sang des suppliciés, ben encore mieux ! Porte bonheur paraît-il pour tous les pétris de croyances et autres superstitions obscurantistes !
Il a fallu attendre 1939, avec la dernière exécution (celle d'Eugen Weidmann) pour qu'on renonce enfin à l'aspect festif de la chose ! Et attendre 1977 pour qu'on commence à se dire que séparer la tête du corps d'un individu, n'était peut-être pas, après tout, la meilleure façon de lui apprendre à vivre ? :-)
"C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent." Comme le dit Baudelaire, dans ce poème qu'Amichel citait si fort à propos, dans ma note d'hier !
Ce matin mon image sur l ordi du bas, le gros machin, écrivait RUE DE LA SAI
et puis en y revenant j ai cliqué et ai vu entièrement,
j aime parfois me laisser porter par mon instant qui regarde un bout de visible et dévoile ensuite l'invisible...
quel sujet que la liberté mise en prison...
En prison d'être
Il se consumme
Et le temps son ami
A scié les barreaux
Pour le faire naitre
En belle liberté
Alors
Il se secoue
Remercie le ciel
D'avoir ouvert
Son être
De belle liberté
-> Aline
j'essaie aussi mais çà " coince " parfois Aline !
-> Fifi
montrer autre chose , pourquoi pas aujourd'hui !
j'ai appris il n'y a pas si longtemps que cette chanson était dédiée à " Max Ernst ".. !
je l'ai beaucoup écoutée, pour moi ce Max pouvait être Monsieur tout le monde !
Etre libre dans sa tête Fifi ..
-> Chriscot
et oui Chriscot " qu'avons nous fait de notre jeunesse " ?
-> Gérard
pour la sécu, c'est pas une rue Gérard, c'est une impasse ... enfin, je crois !!
-> Darkcapitaine
c'est fou çà... le culot qu'ils ont eu de venir au dessus de cette prison en hélico ! incroyable ! çà a du mettre de l'animation dans le quartier dites moi !
-> Gérard
je vois que la forme revient Gérard .... vous me rassurez !
-> Freecat
Vous qui nous disiez que la violence augmentait .... je n'en suis pas bien certaine !
pensez vous qu'aujourd'hui les gens se déplaceraient pour assister à une telle horreur ? je parle en France bien sûr ... je sais que les médias nous montre aussi ce genre de choses, mais pour de vrai de vrai Freecat ?
on en a mis du temps pour réaliser que la peine de mort ne servait à rien !
-> Annick
C'est le jour des chansons... mais celle ci aussi je l'aime beaucoup ... Michel Berger !
" Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être... "
tout est dit ou presque !
-> Nicolas
" on dirait plutôt une pyramide!" .. j'étais juste dans l'angle ! effet de pointe, de fuite ... bof, j'ai un peu réfléchi sur ce coup là Nicolas ...
Yves Duteil en a fait une chanson de cette prison :
Le mur de la prison d'en face
En regardant le mur
De la prison d'en face,
J'entends tous les ragots
Et les bruits des autos,
Boulevard Arago,
Qui passent,
Sur les toits des maisons
Qui servent d'horizon,
Un bout de la tour Mont-
Parnasse.
L'hiver on voit les gens
Dans les maisons d'en face,
L'été les marronniers
Les cachent aux prisonniers
Et les bruits du quartier
S'effacent,
Quand l'école a fermé
Combien ont dû penser
Au jour de la rentrée
Des classes.
En regardant le mur,
J'imagine à sa place
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Explosant de rosiers,
D'espace,
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Où les arbres emmêlés
S'enlacent.
En regardant le mur
De la prison d'en face,
Le cœur un peu serré
D'être du bon côté,
Du côté des autos,
Je passe
Et du toit des maisons
Qui ferment l'horizon,
Un morceau de la Tour
Dépasse.
Et bien c'est ce que je souhaite a tout le monde et souhaitons que les riverains de cette rue l'on, mais c'est pas gagné....:o)))
Bonne journée a toi
Ge
souvenir souvenir.... j'ai habité cette rue quand je suis arrivée à Paris lorsque j'avais 18 ans ! .. entre la prison et l'hopital psychiatrique :-)... ce n'est pas un très bon souvenir car j'étais en foyer de jeunes travailleuses.. beurkkkk :-)
Un jour j’ai perdu la tête
Une nuit à Richard Lenoir
Comme je sortais du chat noir
Autant que je l’étais
J’ai affreusement suriné
Un bourgeois de calais
Dont le morlingue
Plein d’artiche
Me provoquait
Les cognes ces vaches
M’ont alpagué
Avec leurs flingues
Le procureur m’a vite jugé
Coupable et bon à trancher
Et quoique bien portant
On m’a reclus à la santé
Où je passe le temps
A compter les cafards
Qui crèchent sous mon plumard
Demain je coucherai avec la veuve
Belle partie de jambes en l’air
Mon tailleur de cérémonie
Mon ange gardien c’est Deibler
Le bourreau des malappris
Le populo sera content
Ils aiment que la vie ait du mordant
La foule viendra
Se défouler
Et quand ma tronche roulera
Dans le panier
Je serai bien ovationné
La justice prendra ma tête
Perdue un soir de fête
C’est trop bête !!
Ils boiront tous
A ma santé !
" Il y a un passage trés périlleux dans la vie des peuples démocratiques. Lorsque le goût des jouissances matérielles se développe chez un de ces peuples plus rapidement que les lumières et que les habitudes de la liberté, il vient un moment où les hommes sont emportés et comme hors d'eux-même, à la vue de ces biens nouveaux qu'ils sont prêts à saisir.Préoccupés du seul soin de faire fortune,ils n'apercoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d'eux à la prospérité de tous.Il n'est pas besoin d'arracher à de tels citoyens les droits qu'ils possèdent; ils les laissent volontiers échapper eux-mêmes(...)Si, à ce moment critique,un ambitieux habile vient à s'emparer du pouvoir,il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte. Qu'il veille quelque temps à ce que tous les intérêts matériels prospèrent ,on le tiendra aisement quitte du reste.Qu'il garantisse surtout le bon ordre.Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d'ordinaire comment les agitations de la liberté troublent le bien-être,avant que d'apercevoir comment la liberté sert à se le procurer; et ,au moindre bruit des passions politiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s'éveillent et s'inquiètent; pendant longtemps la peur de l'anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre.
Je conviendrai sans peine que la paix publique est un grand bien, mais je ne veux pas oublier cependant que c'est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s'ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique; mais il ne faut pas qu'elle leur suffise.Une nation qui ne demande à son gouvernement que le maintien de l'ordre est déjà esclave au fond du coeur; elle est esclave de son bien-être, et l'homme qui doit l'enchaîner peut paraître(...)
Alexis de Tocqueville. De la Démocratie en Amérique, Livre II,1840
-> Oo
là je dois filer Oo ... je relis tout çà bien au calme parceque c'est " dense " !
beau sujet pour vos élèves .... j'aimerais bien être petite souris pour suivre vos cours !
La plaque de la Rue de la Santé va pas tarder à prendre la tangente :
restent plus que deux rivets sur cinq pour la retenir au mur :-)
Pas sérieux : ça vaut pas un clou, c't'affaire ! :-)))
cette rue est trop sonore, de cris de séparation, de la rue vers des barreaux, cris qu'un mur ne sait interdire. alors ce ciel bleu, je veux bien, mais il est douloureux. j'aime à croire que ce mur est aussi moche et peu homogène par les appels qui l'égratignent.
la violence peut être esthétique. Hélas. Il ne manquerait plus qu'elle nous charme.
Oo, je viens de vous lire. Merci a vous.
C'est tres puissant comme elaboration.
Il me faut le temps de comprendre et de bien vous lire.
Interessant tout cela. Nous aimons tous.
A plus. Marc
Véronique, peux-tu supprimer mon com d'avant ? Trop de fautes et de mots sautés lors de la frappe !
Merci ! Je le recopie avec les mots qui manquaient !
Au début c'est un petit chemin vicinal qui s'appelle le chemin d'Arcueil.
Il est devenu la rue de la santé parce qu'il conduisait vers l'hôptal Ste Anne (construit à partir de 1863 et ouvert en 1867) appelé aussi l'hôpital de la santé.
Précisons que c'est un hôpital psychiatrique que d'autres appellent aussi asile (d'où l'association enfermement)
La prison fut construite ensuite.
Je me demande combien de détenus de la prison auraient plutôt dû bénéficer des soins psychiatriques et faire quelques mètres de plus.
Combien de personnes non diagnostiquées par manque de connaissances souffrent d'un handicap ou d'une maladie qui trouble la perception des normes sociales ?
Elles ne sont sûrement pas majoritaires dans cette prison de la santé mais elles souffrent d'autant plus de se retrouver enfermées avec des détenus conscients de ce qu'ils ont fait et des lois qui encadrent la société. Est-il utile de préciser qu'elles sont souvent alors abusées psychologiquement (lorsque ce n'est pas physiquement) ? Elles sont enfermées alors qu'un accompagnement thérapeutique et éducatif de qualité aurait pu faire en sorte qu'elles ne se retrouvent pas en prison.
Posons-nous aussi la question de savoir ce qui a poussé certains à devenir délinquants ?
Certes les faits condamnables (par la société) doivent l'être mais qu'aurait pu t'on faire pour que ces faits ne voient pas le jour ?
Si la prison est une punition qui exclut, la société n'a t'elle pas sa part de responsabilité lorsqu'elle exclut sans motif recevable pour un être humain ?
N'en arrive t'on pas à l'éternelle question de la prévention et de l'éducation ?
J'ai connu un taulard, un jeune garçon ayant grandi dans des conditions misérables, qui devait voler pour se nourrir dès sa plus tendre enfance, c'est la faim qui lui a appris à devenir délinquant, ensuite il a compris que c'était plus facile de voler que de travailler mais la faute à qui s'il est parvenu à cette conclusion ? Aurait-il été le même, élevé dans une famille répondant aux normes ? A 20 ans, sa vie était déjà foutue par l'école de l'exclusion.
D'autres ont grandi dans ces mêmes conditions de devoir voler pour manger et s'habiller mais sont devenus des hommes répondant aux normes sociales voire même pour certains des hommes qu'on peut dire grands malgré l'anonymat.
Entre ceux qui ont mal tourné et ceux là, il y a bien dû y avoir une différence ! Rencontre ? Discours ? Capacités ? Accès à l'insdispensable ?
Pour certains il a suffit d'un club de sport, pour d'autre d'un prof, pour d'autres de voisins (homme ou femmes), pour d'autres d'un service social compétent, pour d'autres encore d'un bon patron d'apprentissage, ou encore d'un bon copain, ou encore d'un curé, ou encore de la découverte des livres, ou encore la volonté d'un rêve... Et la liste est longue...
En psychologie on parlerait de résilience, celle dont Boris Cyrulnik a tant parlé.
Résilience ou rencontre ?
Peu importe, le bénéfice fut là !
La question actuelle est de savoir comment mener une politique sociale qui permette à tous d'avoir une chance, qui permettent à tous de se sentir respectés !
Fort probable que la délinquence ne pourrait que diminuer.
La punition ne remplacera jamais l'éducation.
Ce sera mon mot de fin !
Désolée d'être si sérieuse ! Si vous saviez pourtant comme j'aime l'humour !
Bonsoir a tous,
Catherine, bonsoir a vous et merci tout simplement pour votre passionant commentaire.
Plein d'ardeur et de verite. Vibrant que je dirais.
Ne vous inquietez surtout pas pour les fautes. Ici, sur ce site, nous inventons des mots.
Nous fabriquons des termes. Nous elaborons avec votre vigueur.
J'utilise rarement le Je. Mais Catherine , j'aime bien vous lire.
Nous aimons tous parcourir vos ecrits. Ils ont disent tres long.
Ils nous permettent de ponderer et de reflechir.
Monsieur Amichel, comment suivre Catherine apres son texte?
Le votre est d'une verite " vraie " qui exista un temps pas si lointain.
" Et quand ma tronche roulera dans le panier
Je serai bien ovationne."
Ah la la, c'est fort comme tout.
Oo, merci a vous aussi.
" Ils n'apercoivent plus le lien etroit qui unit la fortune particuliere de chacun d'eux a la prosperite de tous."
Veronique, je vous souhaite une bonne nuit. Merci pour vos commentaires.
Bonne nuit a tous. Marc
Terminons, svp, sur ces mots sages de Catherine.
" La question actuelle est de savoir comment mener une politique sociale qui permette a tous d'avoir une chance.
Qui permette a tous de se sentir respectes. " ( Catherine )
J'avais refusé l'invitation de mon frère à son mariage dans son pays d'adoption , ce malgré mes remords et la tristesse qu'il en recevrait. Il faut dire que ce jour là, j'avais un rendez-vous médical que je croyais la priorité absolue puisqu'il était pour mon enfant et qu'en plus il m'avait fallu 6 mois pour l'obtenir (le RV)...
Pendant que mon frère se mariait très loin là-bas, moi je me rendais à l'hôpital St Vincent de Paul, mon fils dans les bras, ne sachant rien encore de ce qu'il avait exactement, bien que très diminué en comparaison aux autres enfants, mais j'avais l'espoir qu'on saurait alors et qu'il y aurait un traitement ...
Il y avait des manifestations dans Paris ce jour là, nous avons réussi à nous garer après de multiples barrages de police à quelques rues de celle de la Santé. Rue qu'il nous fallait obligatoirement emprunter à pied ensuite pour nous rendre à l'hôpital.
Le quartier n'était qu'absence et bruit lointain qui s'amplifiait au fur et à mesure que j'approchais ma destination. A un moment, mon mari est parti devant en sentinelle pour évaluer le danger... Un journaliste m'a vue seule, un petit dans les bras et m'a conseillé de faire demi tour, me disant que continuer était prendre des risques surtout pour l'enfant. J'ai essuyé les larmes qui me montaient aux yeux et j'ai continué, convaincue que rien ne pouvait empêcher cet examen qui me dirait peut-être de quoi souffrait mon petiot. J'ai retrouvé mon mari qui effectivement me confirma que le danger était réel, les casseurs étaient en queue de manif et nous devions la traverser.
Juste au déburt de la rue de la santé, une barrière de CRS bloque tout et se prépare à affronter les casseurs. Je les supplie de me laisser passer, leur expliquant qu'il m'a fallu 6 mois pour obtenir un examen médical pour mon enfant. Ils finissent par nous laisser traverser nous recommandant comment faire mais nous préviennent que nous prenons un gros risque.
Rue de la santé enfin, notre but est presqu'atteint mais je tremble, les casseurs sont bien là et présentent un réel danger puisqu'il pètent tout sans réfléchir.
Je ne me sens pas vraiment libre rue de la santé ce jour là de mars 94, j'ai peur et je tremble mais pour mon fils je brave le danger.
Nous sommes finalement arrivés à l'hôpital, nous y sommes restés 4 ou 5 heures. En sortant, nous avons repris la rue de la santé, le silence était presqu'inquiétant... Et nous avons vu toutes ces carcasses de voitures brûlées, 3 dans la rue de la santé et puis toute les vitrines cassées au carrefour et puis toutes les voitures détruites dans la rue que nous prenions ensuite pour retrouver la nôtre. Toutes les voitures sans exception, et plus nous avancions et plus nous angoissions à l'idée de n'avoir plus de véhicule. Surprise incroyable, nous l'avons retouvé en parfait état c'était le premier sans casse, juste avant où ilétait garé la rue était coupée par une autre et les casseurs avaient tourné à droite...
Voilà mon premier souvenir de la rue de la santé Véronique ! Et je ne m'y suis pas sentie vraiment libre... Plutôt morte de trouille à l'idée de recevoir un projectile... Et puis cette sensation étonnante d'avoir eu un coup de chance énorme, un peu comme gagner un loto, puisque nous avons retrouver la voiture sans une égratignure !
C'est fou, toutes tes notes ou presque me rappellent un souvenir, une histoire... De temps en temps seulement j'en laisse une trace.
Il y a deux notes, je t'ai épargné l'histoire du pigeon voyageur que j'ai trouvé cet été...
Ah, le résumé Véronique ? C'est que non, je ne me suis pas sentie libre la première fois que j'ai emprunté la rue de la santé...
J'aurais pu ne dire que ça hein ? J'suis incorrigible !
-> Odile
la plaque ondule mais le mur est solide ... Odile ! je n'aime pas cet endroit !
-> David
en peu de mots David, vous dites beaucoup. Chaque fois surprise de l'impact de vos courts commentaires .. le ciel bleu doit être douloureux quand on ne peut le regarder avec nos yeux d'homme libre !
-> Marc
j'avoue que je vais devoir le lire et le relire le texte d'Oo.. Tocqueville
-> Henri
dimanche matin Henri, rue déserte, tristesse absolue, pas un bruit, pas une âme ...
-> Catherine
quel plaidoyer Catherine ... que de choses à combattre, à défendre...
j'aime ces longs discours ou tu nous expliques, tu nous raontes ! impression de mieux te comprendre, de mieux te connaitre ! et aimer encore plus ce que tu es !
-> Still
bonne question Still ! enfin, disons qu'il y en a qui sont plus libres que d'autres ...
-> Marc
je vois que vous profitez autant que moi de tous ces " mots " laissés ici ..
et aujourd'hui beaucoup de choses à retenir !
-> Lasiate
le bleu est un peu " froid " ...
merci Lasiate pour la correction d'hier .. il faudrait m'expliquer en détails ce que vous avez fait exactement, quel logiciel ...
votre oeil est " juste " ..
-> Catherine.. encore merci !
les souvenirs qui remontent sur une simple image... une musique ...
quelle chance nous avons de pouvoir nous souvenir ( et je parle même des mauvais souvenirs... qui nous construisent plus que les meilleurs ! )
-> Frédéric
en haut... ce ciel qui appartient à tout le monde !
" Au revoir, monsieur. Je vous serre très gentiment la main. Jean Genet 1ere Division, Cellule 27 42, rue de la Santé, Paris 14 "
Rédigé par : amichel | 25 septembre 2007 à 02H07
une très vraie phrase... prenez votre temps de mémoriser les instants...
Rédigé par : Aline | 25 septembre 2007 à 06H56
justement j'espère que tu seras libre le jeudi 04 octobre, je vais t'appeler
Rédigé par : beveziers | 25 septembre 2007 à 07H38
Libre
Je me sens libre
Après tous ces mois
Ces années si liée
Libre
Ma liberté de moi
Pour m'aimer am vie
Dans le creux de moi
Libre
Être libre pour moi
Cela me revient
De plein droit
Rédigé par : Annick | 25 septembre 2007 à 08H24
Joli Véro. Il va en falloir une bonne pour pouvoir escalader ce mur qui pourrait celui de la prison du même nom.
Belle métaphore en image
Je vous salue du haut du mur Véro
Rédigé par : Christian | 25 septembre 2007 à 08H41
je rectifie "ce mur qui pourrait" par ce mur de ........
Désolé, je ne suis point parisien mais un "bouseux" de la campagne profonde.
Rédigé par : Christian | 25 septembre 2007 à 08H43
Aussi vertigineux que l'escalade de la liberté et de la santé au jour le jour, instant par instant . L'aigu interrompt brutalement la course vers le ciel. Sur un plan plus politique les conditions de détention sont inhumaines et faites pour décupler la rage et l'incompréhension. Il y a un tel paradoxe entre cet endroit et le mot santé ! Presque de la provocation....
Rédigé par : sunny | 25 septembre 2007 à 08H43
Le ciel est par dessus le toit. ( Autre version )
Bonjour a tous,
Un arrondissement a l'angle bien pointu ce matin Veronique. Merci a vous.
Merci pour vos commentaires de hier aussi.
Au premier abord, j'avais pense a un mur d'hopital parisien.
Par ce mot " sante " tout simplement.
Car cette fois nous sommes bien a Paris.
Mais ici, pas trop question de se refaire cette sante que notre ecriteau nous decrit.
Mais au moins, il ne pleut pas. ( expression anglaise )
Votre mur Veronique fait un peu pyramide avec son angle pointu.
Le ciel est d'un beau bleu. La pointe de l'edifice attend les nuages.
Comme pour dire " Passer votre chemin son ombrage, ou alors gare a vous ! "
Je ne croit pas si bien ecrire.
Google search ( le brave ) nous fournit un historique a vous glacer les os amis visiteurs.
On ne sait pas par ou commencer.
La Sante abrita la guillotine neanmoins.
A l'angle de rue de la Sante et le boulevard Arago eut lieu la premiere excecution.
C'etait le 6 aout 1909. Monsieur Duchemin, un parricide, fut guillotine.
Quel terrible chose Veronique. Et ce n'est pas si lointain.
En 1940, la guillotine se deplace a l'interieur du batiment.
Novembre 1972, la guillotine acheve sa derniere besogne en ces lieux de desolation.
De grands noms y ont sejourne aussi.
Carlos, Mesrine, Spagiarri, Bernard Tapie et Guillaume Appolinaire.
Excusez moi pour ce bien triste et noir resume.
Mais ce sont malheureusement les faits.
Je vous souhaite quand meme une une journee sans nuage.
Une bonne bouffee d'air pur Veronique.
Un " Ouf " de soulagement a tous amis visiteurs. Marc
Rédigé par : Le Cagou | 25 septembre 2007 à 09H58
-> Amichel
Mais encore ...
"Victor Serge
Bernard Bonnet
Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos
Yvan Colonna
Jacques Crozemarie
Jacques Mesrine
Jean-Christophe Mitterrand
Maurice Papon
Alfred Sirven
Albert Spaggiari
Bernard Tapie
Léon Daudet
Guillaume Apollinaire " ...
-> Aline
"prenez votre temps de mémoriser les instants"
cela semble si évident ! mais est ce possible ?
-> Beveziers
serai je relachée ce jour là ? grande question Beveziers!
-> Annick
" cela vous revient de plein droit ".. nous sommes prisonniers de tant de choses Annick ! être libre dans sa tête.. Une tite chanson pour commencer la journée ... ( hervé Christiani )
" Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse
{Refrain:}
Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare
{Refrain}
Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour
{Refrain}
Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires
Il les emmène par-delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir
{Refrain}
Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard"
-> Christian
C'est bien le mur de la prison de la santé Christian ! 7 mètres de hauteur. En plein Paris bien sûr ! je n'étais jamais allée trainer dans ce quartier et puis par hasard suis passée devant ! alors impressionnée bien sûr... santé, mur, prison !!! bizarre
" Désolé, je ne suis point parisien mais un "bouseux" de la campagne profonde"
pourquoi dites vous çà ... j'aurais bien du mal à faire des photos de labours comme les votres !
moi les murs, vous les champs !
à choisir............
-> Sunny
Escalader des murs pour être enfin libres, traverser des océans ... combien le font aujourd'hui !
contraste entre la plaque bleue, ces pierres et le ciel tout là haut innaccessible... étonnée moi aussi par le nom donné à cette prison .. suis allée sur google pour voir un peu ...
" Une des particularités de la Santé aujourd'hui est, que jusqu'à l'an 2000, les détenus étaient répartis par origine géographique et ethnique à l'intérieur de la prison. Une partie des détenus (ceux qui poursuivent des études en particulier) sont regroupés dans les sections, mais la plupart d'entre eux sont disséminés dans des blocs, qui sont au nombre de quatre :
Bloc A : Europe occidentale ;
Bloc B : Afrique noire ;
Bloc C : Maghreb ;
Bloc D : reste du monde.
Désormais, seuls les blocs A et D continuent de fonctionner, les deux autres ayant été fermés en début d'année en prévision d'une rénovation d'ampleur.
La prison de La Santé est, de nos jours, la dernière prison intra-muros de Paris
Lorsque la guillotinne ne servait pas, c'est à la prison de Santé qu'elle était entreposée.... sympa !
Rédigé par : veronique | 25 septembre 2007 à 10H05
-> Marc
nos messages se sont croisés Marc ... nous avons visiblement les mêmes " références " ...
Rédigé par : veronique | 25 septembre 2007 à 10H06
oui sans hésiter je pense que c'est possible, en tout cas en ce qui me concerne
Rédigé par : Aline | 25 septembre 2007 à 10H19
Quel sujet ce matin Véronique !!! C'est pas mieux que "les fraises des bois" ! lol :-D
Allez on va se prendre un petit coin de ciel bleu........."Il est libre Max !" Quel chance il a Max c'est tout simple le bnheur... être libre............J'aime cette chanson !
je vous souhaite un beau ciel bleu et des chansons plein la tête Véronique et à vous tous !
Rédigé par : Fifi | 25 septembre 2007 à 10H29
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau, sur l’arbre qu’on voit,
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Verlaine.
Rédigé par : chriscot | 25 septembre 2007 à 10H29
Une rue pour la sécu...pas pour la prison !
Rédigé par : Gérard | 25 septembre 2007 à 10H51
une rue pleine de trous alors, gerard ;)
j'aime bien l'angle de vue
et puis ca permet de voir venir les helicos ..
Rédigé par : darkcapitaine | 25 septembre 2007 à 11H01
Contre les hélicos "nonka" mettre tes toits en tôle Tao !
Rédigé par : Gérard | 25 septembre 2007 à 11H41
Au coin de la rue de la Santé et du Boulevard Arago, c'est là qu'on guillotinait en public, au temps de la bande à Bonnot, et malgré l'heure matinale de cette joyeuseté, il y avait foule pour profiter du spectacle ! Et si l'on pouvait arriver à tremper son mouchoir dans le sang des suppliciés, ben encore mieux ! Porte bonheur paraît-il pour tous les pétris de croyances et autres superstitions obscurantistes !
Il a fallu attendre 1939, avec la dernière exécution (celle d'Eugen Weidmann) pour qu'on renonce enfin à l'aspect festif de la chose ! Et attendre 1977 pour qu'on commence à se dire que séparer la tête du corps d'un individu, n'était peut-être pas, après tout, la meilleure façon de lui apprendre à vivre ? :-)
"C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent." Comme le dit Baudelaire, dans ce poème qu'Amichel citait si fort à propos, dans ma note d'hier !
Rédigé par : Free cat | 25 septembre 2007 à 12H16
Ce matin mon image sur l ordi du bas, le gros machin, écrivait RUE DE LA SAI
et puis en y revenant j ai cliqué et ai vu entièrement,
j aime parfois me laisser porter par mon instant qui regarde un bout de visible et dévoile ensuite l'invisible...
quel sujet que la liberté mise en prison...
En prison d'être
Il se consumme
Et le temps son ami
A scié les barreaux
Pour le faire naitre
En belle liberté
Alors
Il se secoue
Remercie le ciel
D'avoir ouvert
Son être
De belle liberté
Rédigé par : Annick | 25 septembre 2007 à 12H48
Vu sous cette angle, on dirait plutôt une pyramide!
Rédigé par : Nicolas | 25 septembre 2007 à 12H56
-> Aline
j'essaie aussi mais çà " coince " parfois Aline !
-> Fifi
montrer autre chose , pourquoi pas aujourd'hui !
j'ai appris il n'y a pas si longtemps que cette chanson était dédiée à " Max Ernst ".. !
je l'ai beaucoup écoutée, pour moi ce Max pouvait être Monsieur tout le monde !
Etre libre dans sa tête Fifi ..
-> Chriscot
et oui Chriscot " qu'avons nous fait de notre jeunesse " ?
-> Gérard
pour la sécu, c'est pas une rue Gérard, c'est une impasse ... enfin, je crois !!
-> Darkcapitaine
c'est fou çà... le culot qu'ils ont eu de venir au dessus de cette prison en hélico ! incroyable ! çà a du mettre de l'animation dans le quartier dites moi !
-> Gérard
je vois que la forme revient Gérard .... vous me rassurez !
-> Freecat
Vous qui nous disiez que la violence augmentait .... je n'en suis pas bien certaine !
pensez vous qu'aujourd'hui les gens se déplaceraient pour assister à une telle horreur ? je parle en France bien sûr ... je sais que les médias nous montre aussi ce genre de choses, mais pour de vrai de vrai Freecat ?
on en a mis du temps pour réaliser que la peine de mort ne servait à rien !
-> Annick
C'est le jour des chansons... mais celle ci aussi je l'aime beaucoup ... Michel Berger !
" Derrière des barreaux
Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort
Dehors il fait chaud
Des milliers d'oiseaux
S'envolent sans effort
Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
S'endort peut-etre...
Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui rit
Je pense à lui
Diego, libre dans sa tête
Derrière sa fenêtre
Déjà mort peut-être... "
tout est dit ou presque !
-> Nicolas
" on dirait plutôt une pyramide!" .. j'étais juste dans l'angle ! effet de pointe, de fuite ... bof, j'ai un peu réfléchi sur ce coup là Nicolas ...
Rédigé par : veronique | 25 septembre 2007 à 14H16
Yves Duteil en a fait une chanson de cette prison :
Le mur de la prison d'en face
En regardant le mur
De la prison d'en face,
J'entends tous les ragots
Et les bruits des autos,
Boulevard Arago,
Qui passent,
Sur les toits des maisons
Qui servent d'horizon,
Un bout de la tour Mont-
Parnasse.
L'hiver on voit les gens
Dans les maisons d'en face,
L'été les marronniers
Les cachent aux prisonniers
Et les bruits du quartier
S'effacent,
Quand l'école a fermé
Combien ont dû penser
Au jour de la rentrée
Des classes.
En regardant le mur,
J'imagine à sa place
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Explosant de rosiers,
D'espace,
Les grillages ouvragés
D'un parc abandonné
Où les arbres emmêlés
S'enlacent.
En regardant le mur
De la prison d'en face,
Le cœur un peu serré
D'être du bon côté,
Du côté des autos,
Je passe
Et du toit des maisons
Qui ferment l'horizon,
Un morceau de la Tour
Dépasse.
Rédigé par : Catherine | 25 septembre 2007 à 14H34
Et bien c'est ce que je souhaite a tout le monde et souhaitons que les riverains de cette rue l'on, mais c'est pas gagné....:o)))
Bonne journée a toi
Ge
Rédigé par : Jevie | 25 septembre 2007 à 14H45
souvenir souvenir.... j'ai habité cette rue quand je suis arrivée à Paris lorsque j'avais 18 ans ! .. entre la prison et l'hopital psychiatrique :-)... ce n'est pas un très bon souvenir car j'étais en foyer de jeunes travailleuses.. beurkkkk :-)
Rédigé par : nath | 25 septembre 2007 à 15H19
-> Catherine
c'est une journée chanson Catherine ...
-> Jevie
je n'aimerais mais pas du tout vivre là ...
bonne journée ..
-> Nathalie
et ben ! c'est possible çà ?
Rédigé par : veronique | 25 septembre 2007 à 15H20
Nos titres se ressemblent ! Enfin, ponctuation mise à part...
Rédigé par : JB | 25 septembre 2007 à 16H18
Un jour j’ai perdu la tête
Une nuit à Richard Lenoir
Comme je sortais du chat noir
Autant que je l’étais
J’ai affreusement suriné
Un bourgeois de calais
Dont le morlingue
Plein d’artiche
Me provoquait
Les cognes ces vaches
M’ont alpagué
Avec leurs flingues
Le procureur m’a vite jugé
Coupable et bon à trancher
Et quoique bien portant
On m’a reclus à la santé
Où je passe le temps
A compter les cafards
Qui crèchent sous mon plumard
Demain je coucherai avec la veuve
Belle partie de jambes en l’air
Mon tailleur de cérémonie
Mon ange gardien c’est Deibler
Le bourreau des malappris
Le populo sera content
Ils aiment que la vie ait du mordant
La foule viendra
Se défouler
Et quand ma tronche roulera
Dans le panier
Je serai bien ovationné
La justice prendra ma tête
Perdue un soir de fête
C’est trop bête !!
Ils boiront tous
A ma santé !
Rédigé par : amichel | 25 septembre 2007 à 17H39
On n'imagine sans doute pas la chance qu'on a...
Rédigé par : Charles L. | 25 septembre 2007 à 18H45
"m'ont alpagué"
Eh ben Véronique ! Et vous voulez tricoter une écharpe à Amichel en "alpaga"!!!
Bravo Amichel encore une fois !!!
Rédigé par : Fifi | 25 septembre 2007 à 18H51
" Il y a un passage trés périlleux dans la vie des peuples démocratiques. Lorsque le goût des jouissances matérielles se développe chez un de ces peuples plus rapidement que les lumières et que les habitudes de la liberté, il vient un moment où les hommes sont emportés et comme hors d'eux-même, à la vue de ces biens nouveaux qu'ils sont prêts à saisir.Préoccupés du seul soin de faire fortune,ils n'apercoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d'eux à la prospérité de tous.Il n'est pas besoin d'arracher à de tels citoyens les droits qu'ils possèdent; ils les laissent volontiers échapper eux-mêmes(...)Si, à ce moment critique,un ambitieux habile vient à s'emparer du pouvoir,il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte. Qu'il veille quelque temps à ce que tous les intérêts matériels prospèrent ,on le tiendra aisement quitte du reste.Qu'il garantisse surtout le bon ordre.Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d'ordinaire comment les agitations de la liberté troublent le bien-être,avant que d'apercevoir comment la liberté sert à se le procurer; et ,au moindre bruit des passions politiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s'éveillent et s'inquiètent; pendant longtemps la peur de l'anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre.
Je conviendrai sans peine que la paix publique est un grand bien, mais je ne veux pas oublier cependant que c'est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s'ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique; mais il ne faut pas qu'elle leur suffise.Une nation qui ne demande à son gouvernement que le maintien de l'ordre est déjà esclave au fond du coeur; elle est esclave de son bien-être, et l'homme qui doit l'enchaîner peut paraître(...)
Alexis de Tocqueville. De la Démocratie en Amérique, Livre II,1840
Rédigé par : Oo | 25 septembre 2007 à 19H14
-> JB
beaucoup plus de poèsie chez vous ! mais une petite évasion en mongolfière ... pourquoi pas !
-> Charles
si, si Charles on est conscient de la chance qu'on a ! je confirme
-> Amichel
mais il vous en arrive des trucs Amichel !
c'est drôle, direct mais j'aime pas du tout la fin ....
-> Fifi
coincidence Fifi ? vous pensez ! et pourtant avec une écharpe, il aurait eu moins mal ! ( je plaisante ... )
Rédigé par : véronique | 25 septembre 2007 à 19H15
-> Oo
là je dois filer Oo ... je relis tout çà bien au calme parceque c'est " dense " !
beau sujet pour vos élèves .... j'aimerais bien être petite souris pour suivre vos cours !
Rédigé par : véronique | 25 septembre 2007 à 19H19
La plaque de la Rue de la Santé va pas tarder à prendre la tangente :
restent plus que deux rivets sur cinq pour la retenir au mur :-)
Pas sérieux : ça vaut pas un clou, c't'affaire ! :-)))
Rédigé par : odile b. | 25 septembre 2007 à 20H34
cette rue est trop sonore, de cris de séparation, de la rue vers des barreaux, cris qu'un mur ne sait interdire. alors ce ciel bleu, je veux bien, mais il est douloureux. j'aime à croire que ce mur est aussi moche et peu homogène par les appels qui l'égratignent.
la violence peut être esthétique. Hélas. Il ne manquerait plus qu'elle nous charme.
Rédigé par : David | 25 septembre 2007 à 20H42
Oo, je viens de vous lire. Merci a vous.
C'est tres puissant comme elaboration.
Il me faut le temps de comprendre et de bien vous lire.
Interessant tout cela. Nous aimons tous.
A plus. Marc
Rédigé par : Le Cagou | 25 septembre 2007 à 20H45
Le cadrage est tip top! Fait attention avec ton appareil dans le secteur,j'ai eu quelques soucis une fois avec des policier chatouilleux ;-)
Rédigé par : Henri | 25 septembre 2007 à 20H46
Véronique, peux-tu supprimer mon com d'avant ? Trop de fautes et de mots sautés lors de la frappe !
Merci ! Je le recopie avec les mots qui manquaient !
Au début c'est un petit chemin vicinal qui s'appelle le chemin d'Arcueil.
Il est devenu la rue de la santé parce qu'il conduisait vers l'hôptal Ste Anne (construit à partir de 1863 et ouvert en 1867) appelé aussi l'hôpital de la santé.
Précisons que c'est un hôpital psychiatrique que d'autres appellent aussi asile (d'où l'association enfermement)
La prison fut construite ensuite.
Je me demande combien de détenus de la prison auraient plutôt dû bénéficer des soins psychiatriques et faire quelques mètres de plus.
Combien de personnes non diagnostiquées par manque de connaissances souffrent d'un handicap ou d'une maladie qui trouble la perception des normes sociales ?
Elles ne sont sûrement pas majoritaires dans cette prison de la santé mais elles souffrent d'autant plus de se retrouver enfermées avec des détenus conscients de ce qu'ils ont fait et des lois qui encadrent la société. Est-il utile de préciser qu'elles sont souvent alors abusées psychologiquement (lorsque ce n'est pas physiquement) ? Elles sont enfermées alors qu'un accompagnement thérapeutique et éducatif de qualité aurait pu faire en sorte qu'elles ne se retrouvent pas en prison.
Posons-nous aussi la question de savoir ce qui a poussé certains à devenir délinquants ?
Certes les faits condamnables (par la société) doivent l'être mais qu'aurait pu t'on faire pour que ces faits ne voient pas le jour ?
Si la prison est une punition qui exclut, la société n'a t'elle pas sa part de responsabilité lorsqu'elle exclut sans motif recevable pour un être humain ?
N'en arrive t'on pas à l'éternelle question de la prévention et de l'éducation ?
J'ai connu un taulard, un jeune garçon ayant grandi dans des conditions misérables, qui devait voler pour se nourrir dès sa plus tendre enfance, c'est la faim qui lui a appris à devenir délinquant, ensuite il a compris que c'était plus facile de voler que de travailler mais la faute à qui s'il est parvenu à cette conclusion ? Aurait-il été le même, élevé dans une famille répondant aux normes ? A 20 ans, sa vie était déjà foutue par l'école de l'exclusion.
D'autres ont grandi dans ces mêmes conditions de devoir voler pour manger et s'habiller mais sont devenus des hommes répondant aux normes sociales voire même pour certains des hommes qu'on peut dire grands malgré l'anonymat.
Entre ceux qui ont mal tourné et ceux là, il y a bien dû y avoir une différence ! Rencontre ? Discours ? Capacités ? Accès à l'insdispensable ?
Pour certains il a suffit d'un club de sport, pour d'autre d'un prof, pour d'autres de voisins (homme ou femmes), pour d'autres d'un service social compétent, pour d'autres encore d'un bon patron d'apprentissage, ou encore d'un bon copain, ou encore d'un curé, ou encore de la découverte des livres, ou encore la volonté d'un rêve... Et la liste est longue...
En psychologie on parlerait de résilience, celle dont Boris Cyrulnik a tant parlé.
Résilience ou rencontre ?
Peu importe, le bénéfice fut là !
La question actuelle est de savoir comment mener une politique sociale qui permette à tous d'avoir une chance, qui permettent à tous de se sentir respectés !
Fort probable que la délinquence ne pourrait que diminuer.
La punition ne remplacera jamais l'éducation.
Ce sera mon mot de fin !
Désolée d'être si sérieuse ! Si vous saviez pourtant comme j'aime l'humour !
Rédigé par : Catherine | 25 septembre 2007 à 21H14
Qui peut vraiment se vanter de l'être... ? :-)
Rédigé par : Still | 25 septembre 2007 à 22H28
Bonsoir a tous,
Catherine, bonsoir a vous et merci tout simplement pour votre passionant commentaire.
Plein d'ardeur et de verite. Vibrant que je dirais.
Ne vous inquietez surtout pas pour les fautes. Ici, sur ce site, nous inventons des mots.
Nous fabriquons des termes. Nous elaborons avec votre vigueur.
J'utilise rarement le Je. Mais Catherine , j'aime bien vous lire.
Nous aimons tous parcourir vos ecrits. Ils ont disent tres long.
Ils nous permettent de ponderer et de reflechir.
Monsieur Amichel, comment suivre Catherine apres son texte?
Le votre est d'une verite " vraie " qui exista un temps pas si lointain.
" Et quand ma tronche roulera dans le panier
Je serai bien ovationne."
Ah la la, c'est fort comme tout.
Oo, merci a vous aussi.
" Ils n'apercoivent plus le lien etroit qui unit la fortune particuliere de chacun d'eux a la prosperite de tous."
Veronique, je vous souhaite une bonne nuit. Merci pour vos commentaires.
Bonne nuit a tous. Marc
Terminons, svp, sur ces mots sages de Catherine.
" La question actuelle est de savoir comment mener une politique sociale qui permette a tous d'avoir une chance.
Qui permette a tous de se sentir respectes. " ( Catherine )
Rédigé par : Le Cagou | 25 septembre 2007 à 23H45
pas de variation pour La Santé! mais celle-ci est techniquement parfaite avec une belle texture et ces contrepoints de bleus
Rédigé par : lasiate | 26 septembre 2007 à 00H26
J'avais refusé l'invitation de mon frère à son mariage dans son pays d'adoption , ce malgré mes remords et la tristesse qu'il en recevrait. Il faut dire que ce jour là, j'avais un rendez-vous médical que je croyais la priorité absolue puisqu'il était pour mon enfant et qu'en plus il m'avait fallu 6 mois pour l'obtenir (le RV)...
Pendant que mon frère se mariait très loin là-bas, moi je me rendais à l'hôpital St Vincent de Paul, mon fils dans les bras, ne sachant rien encore de ce qu'il avait exactement, bien que très diminué en comparaison aux autres enfants, mais j'avais l'espoir qu'on saurait alors et qu'il y aurait un traitement ...
Il y avait des manifestations dans Paris ce jour là, nous avons réussi à nous garer après de multiples barrages de police à quelques rues de celle de la Santé. Rue qu'il nous fallait obligatoirement emprunter à pied ensuite pour nous rendre à l'hôpital.
Le quartier n'était qu'absence et bruit lointain qui s'amplifiait au fur et à mesure que j'approchais ma destination. A un moment, mon mari est parti devant en sentinelle pour évaluer le danger... Un journaliste m'a vue seule, un petit dans les bras et m'a conseillé de faire demi tour, me disant que continuer était prendre des risques surtout pour l'enfant. J'ai essuyé les larmes qui me montaient aux yeux et j'ai continué, convaincue que rien ne pouvait empêcher cet examen qui me dirait peut-être de quoi souffrait mon petiot. J'ai retrouvé mon mari qui effectivement me confirma que le danger était réel, les casseurs étaient en queue de manif et nous devions la traverser.
Juste au déburt de la rue de la santé, une barrière de CRS bloque tout et se prépare à affronter les casseurs. Je les supplie de me laisser passer, leur expliquant qu'il m'a fallu 6 mois pour obtenir un examen médical pour mon enfant. Ils finissent par nous laisser traverser nous recommandant comment faire mais nous préviennent que nous prenons un gros risque.
Rue de la santé enfin, notre but est presqu'atteint mais je tremble, les casseurs sont bien là et présentent un réel danger puisqu'il pètent tout sans réfléchir.
Je ne me sens pas vraiment libre rue de la santé ce jour là de mars 94, j'ai peur et je tremble mais pour mon fils je brave le danger.
Nous sommes finalement arrivés à l'hôpital, nous y sommes restés 4 ou 5 heures. En sortant, nous avons repris la rue de la santé, le silence était presqu'inquiétant... Et nous avons vu toutes ces carcasses de voitures brûlées, 3 dans la rue de la santé et puis toute les vitrines cassées au carrefour et puis toutes les voitures détruites dans la rue que nous prenions ensuite pour retrouver la nôtre. Toutes les voitures sans exception, et plus nous avancions et plus nous angoissions à l'idée de n'avoir plus de véhicule. Surprise incroyable, nous l'avons retouvé en parfait état c'était le premier sans casse, juste avant où ilétait garé la rue était coupée par une autre et les casseurs avaient tourné à droite...
Voilà mon premier souvenir de la rue de la santé Véronique ! Et je ne m'y suis pas sentie vraiment libre... Plutôt morte de trouille à l'idée de recevoir un projectile... Et puis cette sensation étonnante d'avoir eu un coup de chance énorme, un peu comme gagner un loto, puisque nous avons retrouver la voiture sans une égratignure !
C'est fou, toutes tes notes ou presque me rappellent un souvenir, une histoire... De temps en temps seulement j'en laisse une trace.
Il y a deux notes, je t'ai épargné l'histoire du pigeon voyageur que j'ai trouvé cet été...
Ah, le résumé Véronique ? C'est que non, je ne me suis pas sentie libre la première fois que j'ai emprunté la rue de la santé...
J'aurais pu ne dire que ça hein ? J'suis incorrigible !
Rédigé par : Catherine | 26 septembre 2007 à 00H28
Superbe effet "pyramidal" ;-) On decolle notre regard vers le ciel. bravooo
Rédigé par : Frederic | 26 septembre 2007 à 00H44
On s'égratigne sur ce mur à angle aigu..et notre regard monte et imagine au delà, par dessus ce ciel, bleu comme une insulte à la liberté
Rédigé par : flo g | 26 septembre 2007 à 01H18
-> Odile
la plaque ondule mais le mur est solide ... Odile ! je n'aime pas cet endroit !
-> David
en peu de mots David, vous dites beaucoup. Chaque fois surprise de l'impact de vos courts commentaires .. le ciel bleu doit être douloureux quand on ne peut le regarder avec nos yeux d'homme libre !
-> Marc
j'avoue que je vais devoir le lire et le relire le texte d'Oo.. Tocqueville
-> Henri
dimanche matin Henri, rue déserte, tristesse absolue, pas un bruit, pas une âme ...
-> Catherine
quel plaidoyer Catherine ... que de choses à combattre, à défendre...
j'aime ces longs discours ou tu nous expliques, tu nous raontes ! impression de mieux te comprendre, de mieux te connaitre ! et aimer encore plus ce que tu es !
-> Still
bonne question Still ! enfin, disons qu'il y en a qui sont plus libres que d'autres ...
-> Marc
je vois que vous profitez autant que moi de tous ces " mots " laissés ici ..
et aujourd'hui beaucoup de choses à retenir !
-> Lasiate
le bleu est un peu " froid " ...
merci Lasiate pour la correction d'hier .. il faudrait m'expliquer en détails ce que vous avez fait exactement, quel logiciel ...
votre oeil est " juste " ..
-> Catherine.. encore merci !
les souvenirs qui remontent sur une simple image... une musique ...
quelle chance nous avons de pouvoir nous souvenir ( et je parle même des mauvais souvenirs... qui nous construisent plus que les meilleurs ! )
-> Frédéric
en haut... ce ciel qui appartient à tout le monde !
-> Flo g
et oui Flo g, c'est çà !
Rédigé par : véronique | 26 septembre 2007 à 10H11
Bigre , j'ai froid !
Rédigé par : nina | 26 septembre 2007 à 21H11
-> Nina
allez vite vous réchauffer Nina !
Rédigé par : veronique | 26 septembre 2007 à 21H21
Le mur n'est pas facile à faire et pourtant, je crois que Jacques Mesrine et François Besse l'ont fait !
Rédigé par : jms | 03 octobre 2007 à 08H43
-> jms
vu par en dessous il parait encore plus haut ... mais fait tout de même 7 /8 mètres...
le désir de liberté peut donner des ailes !
Rédigé par : veronique | 03 octobre 2007 à 09H39
Ou sont les Hiéroglyphe ?
Rédigé par : Philippe | 03 octobre 2007 à 22H32
-> Philippe
... sous la plaque Philippe ! sous la plaque !
Rédigé par : veronique | 03 octobre 2007 à 22H34