J'croquerais bien dans le biscuit, mais j'ai peur de salir ! :-)) C'est où ça ? Le coin cafétaria dans une clinique ? :-)
C'est beau, mais ça donne pas envie de chanter "Try to remember then night in september ! ..." comme dans je ne sais plus quelle pub pour café ! Ni non plus de sauter sur le bel accordeur de piano, comme dans je ne sais plus quelle autre ? :-))
Bref, le café d'habitude c'est l'amour ! Enfin pour les publicitaires ! Car pour moi, une tasse de café, c'est "une tasse de café" ! Et s'il est bien fait : c'est déjà pas mal ! :-)))
-> Dam
Avec ou sans sucre ?
-> Cristina
Je partage ..
-> Freecat
Surtout ne touchez rien !
Endroit très agréable toujours au Bon Marché, juste aprés avoir grimpé les escaliers de la page d'hier, vous arrivez ici.. si vous préférez boire - même un excellent café - dans un gobelet en plastique, c'est votre problème... l'endroit je vous l'assure est très chaleureux, même sans le pianiste.
je n'ai rien "préparé" ma tasse s'est présentée comme çà avec le sucre et le biscuit ! c'est un instantané !!!
Pour ma part, je l'aurais bien partagé avec vous cette tasse de café, histoire de parler photos par exemple. Vous ne le savez pas mais ce matin nous nous sommes croisés. Alors que je revenais du site du précédent visiteur (Arnaud), j'ai découvert votre commentaire que vous veniez de poster. Alors je me suis précipité chez vous pour y trouver cette odorante tasse de café. Du coup, je suis allé en boire une, mais vous n'étiez pas là. Bonne journée Véronique
-> Nina
Hé ! pourquoi pas !
-> Christian
et bien voilà, problème des blogs, on n'en finit pas de se croiser, il est passé par ici, il repassera par là ! suis allée faire un tour chez Arnaud ( encore à découvrir )
une autre fois donc le café ? parcequ'aprés une ballade comme sur votre route, ça réchauffe
Si c'est un instantané, c'est encore plus réussi. belle composition pure et harmonieuse, lumière douce et agréable. çà n'a rien à voir mais j'adore le café (le bon!!)
Elle arrive. Elle sera bientôt au pays. Elle a mal aux yeux. Toute cette lumière qui éclabousse le train. Elle a trop chaud.
Depuis Toulouse, un soleil insolent, des températures dont elle ne se souvient même plus. Elle revient de nulle part. D'un pays sans nom, d'un pays gris, d'un pays de pluie. Il y a bien eu des moments de chaleur. Mais tellement d'éternité de peur!
Elle pense à Madeleine, à Simone et à Rose; comme ses mères. Madeleine est morte de pneumonie. Exténuée. A deux mois près.
Elle aperçoit la ville. Dans ce train, aucun visage connu. Elle doit faire peur: personne n'ose lui parler. Elle se sent si seule.
Son corps est secoué par une vilaine toux. Son esprit est absent. Elle a 21 ans mais elle se sent si vieille, si...rien!
Le train arrive. Bousculade. Elle attend. Un tout petit sac contre le ventre. Celui de médicaments donnés par la Croix Rouge. Elle se lève et est surprise par son énergie. Il y a sûrement du monde qui l'attend.
Elle est à peine sur le marchepied que déjà son père est là. En sanglots. Elle, elle n'arrive même plus à pleurer.
Il lui dit dans un murmure: "Viens ma fille, on va aller prendre un café".
Un café? C'était sa boisson préférée, avant. Pendant ces mois, elle s'est interdite d'y penser. Elle avait dû rêver: le café, ça n'avait jamais existé!
Elle rentre dans cette brasserie et c'est toute la vie qui rentre par les pores de sa peau. Il y a du bruit, de la musique, l'accent, des gens gais, des amoureux qui se bécotent, des vieux qui jouent aux cartes. La tête lui tourne. Un trop. D'un coup!
Son père lui tient le bras, ils s'assoient. Le serveur arrive et leur demande: "Vous désirez"?
Elle ne sait plus parler, mais son père est trop ému. Le serveur suspendu à son visage.Sa voix alors revient à elle: la voix d'avant, décidée et comme dans un cri elle dit:
"Deux cafés".
Quand les tasses arrivent, elle serre la main de son père qu'elle n'a pas quittée: se dire que oui, on est bien vivante, que non, on n'est pas morte et que tout peut reprendre.
Alors, elle sent sur son visage enfin,un apaisement; elle sourit. Enfin elle croit qu'elle a souri. Ce doit être ça, car son père a souri aussi!
Cette tasse de café! Elle en sait le prix. Elle la porte à ses lèvres et c'est son coeur qui est au bord!
A côté un petit biscuit. Une étoile... Elle, elle n'était pas étoile.
Triangle. Triangle rouge à Hollenschein.
Elle ne prend pas le biscuit.
Il va falloir vivre avec ça...Elle va essayer. C'est le café qui le lui dit. Bien mieux que tous les mots.
dommage que les appareils photos ne chassent pas les fumées et fumets... c'est là qu'on en revient au pouvoir d'évocation de la photo... et au miroir de nos sensations : là on est gâtés.
-> Tombook
Une pub ? oui, mais comme le dit Freecat, il est ou l'amour ? toujours dans les pub de café !
-> Merbel
Alors là Merbel ! vous rendez vous compte de la force de ce texte là.. Ma tasse de café semble bien peu de chose à côté de votre émotion, traduite à travers cette petite image..
Mais mon message est passé, le café, le petit coeur et l'étoile posée là...
-> Trottoir Bleu
Comme c'est gentil Emma, l'odeur pourrait manquer c'est un peu vrai, mais l'imaginer c'est pas mal, non plus... le souvenir aussi, les odeurs parait il sont les premiers souvenirs que l'on garde..
Café et biscuit tous seuls. On pourrait imaginer une immense salle vide et dans ces 400 m2, une table, en plein milieu, avec le café, comme une offrande votive, juste pour vous, Véronique. Une sorte d'église à votre entière disposition.
-> Eldorado
C'est trop! beaucoup trop.. pour moi toute seule
-> Christian2
Merci pour cet arrêt ! bon voyage sur la blogosphère.. si jamais vous repassez par ici, à bientôt !
( J'écris Christian2 parcequ'il y en a déjà un ! pour ne pas vous confondre donc...)
moi le café je le bois a l'italienne serré sans sucre avec une meringue en guise de sucre miamiam!!!
bonne idee le café je suis sur un tilleul actuellement héhéhé...
En général je ne suis pas très café, sauf pour l'instant qu'il représente. Mais là, j'ai carrément envie d'être invitée, de boire le café, de tout manger et de me dire que décidément on est bien reçu ici...
Ce qui attire mon oeil dans cette photo et dans la précédente, c'est la pureté des lignes et du blanc avec toutes les nuances qui l'accompagnent. Une belle composition harmonieuse.
-> Oreillette
Les pauses sont aussi précieuses chez vous
-> Gérard
J'ai simplement reculé la boutelle d'eau qui se plantait derrière...
-> le grain de sel
Vous arrivez juste pour le café donc !
-> Bettina
C'est amusant de voir comme une simple tasse de café peut se répandre...
-> Ossiane
Le blanc est très photogénique.. tout de suite une petit note douce
-> Amichel
Vous ne seriez pas un peu brésilien ?
volontiers véronique ! j'amène la cuillière
Rédigé par : dam | 23 mars 2006 à 07H23
Par ce temps glacial, c'est pas de refus.D'autant plus qu'il est bien syma ce café!
Rédigé par : cristina | 23 mars 2006 à 08H05
J'croquerais bien dans le biscuit, mais j'ai peur de salir ! :-)) C'est où ça ? Le coin cafétaria dans une clinique ? :-)
C'est beau, mais ça donne pas envie de chanter "Try to remember then night in september ! ..." comme dans je ne sais plus quelle pub pour café ! Ni non plus de sauter sur le bel accordeur de piano, comme dans je ne sais plus quelle autre ? :-))
Bref, le café d'habitude c'est l'amour ! Enfin pour les publicitaires ! Car pour moi, une tasse de café, c'est "une tasse de café" ! Et s'il est bien fait : c'est déjà pas mal ! :-)))
Rédigé par : Free Cat | 23 mars 2006 à 08H08
oh avec plaisir
c'est un moment où ce petit coeur est content de cette pause précieuse
Rédigé par : oreillette | 23 mars 2006 à 08H42
-> Dam
Avec ou sans sucre ?
-> Cristina
Je partage ..
-> Freecat
Surtout ne touchez rien !
Endroit très agréable toujours au Bon Marché, juste aprés avoir grimpé les escaliers de la page d'hier, vous arrivez ici.. si vous préférez boire - même un excellent café - dans un gobelet en plastique, c'est votre problème... l'endroit je vous l'assure est très chaleureux, même sans le pianiste.
je n'ai rien "préparé" ma tasse s'est présentée comme çà avec le sucre et le biscuit ! c'est un instantané !!!
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 08H49
j'arrive!
tres belle photo!
Rédigé par : nina | 23 mars 2006 à 09H05
Pour ma part, je l'aurais bien partagé avec vous cette tasse de café, histoire de parler photos par exemple. Vous ne le savez pas mais ce matin nous nous sommes croisés. Alors que je revenais du site du précédent visiteur (Arnaud), j'ai découvert votre commentaire que vous veniez de poster. Alors je me suis précipité chez vous pour y trouver cette odorante tasse de café. Du coup, je suis allé en boire une, mais vous n'étiez pas là. Bonne journée Véronique
Rédigé par : Christian | 23 mars 2006 à 09H06
-> Nina
Hé ! pourquoi pas !
-> Christian
et bien voilà, problème des blogs, on n'en finit pas de se croiser, il est passé par ici, il repassera par là ! suis allée faire un tour chez Arnaud ( encore à découvrir )
une autre fois donc le café ? parcequ'aprés une ballade comme sur votre route, ça réchauffe
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 09H24
Le café est-il instant d'amour réel à soi-même ?
Je ne sais.
Merci Véronique de votre petit mot sur mon blog. Ce fut pour moi touchant. Vous pouvez me mettre en lien sur le vôtre, avec plaisir...
Rédigé par : Lyriann | 23 mars 2006 à 09H58
Si c'est un instantané, c'est encore plus réussi. belle composition pure et harmonieuse, lumière douce et agréable. çà n'a rien à voir mais j'adore le café (le bon!!)
Rédigé par : Gérard Méry | 23 mars 2006 à 10H06
-> Lyriann
Partager autour d'un café... petite bulle à part
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 10H07
on dirait une pub (: (et moi on dirait que je focalise!!)
Rédigé par : tombook | 23 mars 2006 à 11H41
Elle arrive. Elle sera bientôt au pays. Elle a mal aux yeux. Toute cette lumière qui éclabousse le train. Elle a trop chaud.
Depuis Toulouse, un soleil insolent, des températures dont elle ne se souvient même plus. Elle revient de nulle part. D'un pays sans nom, d'un pays gris, d'un pays de pluie. Il y a bien eu des moments de chaleur. Mais tellement d'éternité de peur!
Elle pense à Madeleine, à Simone et à Rose; comme ses mères. Madeleine est morte de pneumonie. Exténuée. A deux mois près.
Elle aperçoit la ville. Dans ce train, aucun visage connu. Elle doit faire peur: personne n'ose lui parler. Elle se sent si seule.
Son corps est secoué par une vilaine toux. Son esprit est absent. Elle a 21 ans mais elle se sent si vieille, si...rien!
Le train arrive. Bousculade. Elle attend. Un tout petit sac contre le ventre. Celui de médicaments donnés par la Croix Rouge. Elle se lève et est surprise par son énergie. Il y a sûrement du monde qui l'attend.
Elle est à peine sur le marchepied que déjà son père est là. En sanglots. Elle, elle n'arrive même plus à pleurer.
Il lui dit dans un murmure: "Viens ma fille, on va aller prendre un café".
Un café? C'était sa boisson préférée, avant. Pendant ces mois, elle s'est interdite d'y penser. Elle avait dû rêver: le café, ça n'avait jamais existé!
Elle rentre dans cette brasserie et c'est toute la vie qui rentre par les pores de sa peau. Il y a du bruit, de la musique, l'accent, des gens gais, des amoureux qui se bécotent, des vieux qui jouent aux cartes. La tête lui tourne. Un trop. D'un coup!
Son père lui tient le bras, ils s'assoient. Le serveur arrive et leur demande: "Vous désirez"?
Elle ne sait plus parler, mais son père est trop ému. Le serveur suspendu à son visage.Sa voix alors revient à elle: la voix d'avant, décidée et comme dans un cri elle dit:
"Deux cafés".
Quand les tasses arrivent, elle serre la main de son père qu'elle n'a pas quittée: se dire que oui, on est bien vivante, que non, on n'est pas morte et que tout peut reprendre.
Alors, elle sent sur son visage enfin,un apaisement; elle sourit. Enfin elle croit qu'elle a souri. Ce doit être ça, car son père a souri aussi!
Cette tasse de café! Elle en sait le prix. Elle la porte à ses lèvres et c'est son coeur qui est au bord!
A côté un petit biscuit. Une étoile... Elle, elle n'était pas étoile.
Triangle. Triangle rouge à Hollenschein.
Elle ne prend pas le biscuit.
Il va falloir vivre avec ça...Elle va essayer. C'est le café qui le lui dit. Bien mieux que tous les mots.
A Yvette B.
X.
Rédigé par : merbel | 23 mars 2006 à 11H47
dommage que les appareils photos ne chassent pas les fumées et fumets... c'est là qu'on en revient au pouvoir d'évocation de la photo... et au miroir de nos sensations : là on est gâtés.
Rédigé par : Emma - trottoir bleu | 23 mars 2006 à 12H19
-> Tombook
Une pub ? oui, mais comme le dit Freecat, il est ou l'amour ? toujours dans les pub de café !
-> Merbel
Alors là Merbel ! vous rendez vous compte de la force de ce texte là.. Ma tasse de café semble bien peu de chose à côté de votre émotion, traduite à travers cette petite image..
Mais mon message est passé, le café, le petit coeur et l'étoile posée là...
-> Trottoir Bleu
Comme c'est gentil Emma, l'odeur pourrait manquer c'est un peu vrai, mais l'imaginer c'est pas mal, non plus... le souvenir aussi, les odeurs parait il sont les premiers souvenirs que l'on garde..
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 12H53
De bien belles photos. J'adore.
Rédigé par : LeGrizzly | 23 mars 2006 à 13H07
J'ai vu la photo
J'ai voulu écrire
J'ai lu Merbel.
Rédigé par : Le Musicien | 23 mars 2006 à 13H17
-> leGrizzly
et bien bienvenu...
-> le musicien
aprés Merbel, c'est TOUJOURS difficile.. mais c'est TOUJOURS possible
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 13H46
Café et biscuit tous seuls. On pourrait imaginer une immense salle vide et dans ces 400 m2, une table, en plein milieu, avec le café, comme une offrande votive, juste pour vous, Véronique. Une sorte d'église à votre entière disposition.
Rédigé par : eldorado | 23 mars 2006 à 14H16
En ballade sur la blogosphère j'ai fait une halte bien agréable sur votre blog.
Rédigé par : Christian | 23 mars 2006 à 14H38
-> Eldorado
C'est trop! beaucoup trop.. pour moi toute seule
-> Christian2
Merci pour cet arrêt ! bon voyage sur la blogosphère.. si jamais vous repassez par ici, à bientôt !
( J'écris Christian2 parcequ'il y en a déjà un ! pour ne pas vous confondre donc...)
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 14H49
moi le café je le bois a l'italienne serré sans sucre avec une meringue en guise de sucre miamiam!!!
bonne idee le café je suis sur un tilleul actuellement héhéhé...
Rédigé par : le grain de sel | 23 mars 2006 à 15H22
En général je ne suis pas très café, sauf pour l'instant qu'il représente. Mais là, j'ai carrément envie d'être invitée, de boire le café, de tout manger et de me dire que décidément on est bien reçu ici...
Rédigé par : Bettina | 23 mars 2006 à 15H27
je reviens admirer la beauté de cette photo!
Rédigé par : nina | 23 mars 2006 à 17H14
Ce qui attire mon oeil dans cette photo et dans la précédente, c'est la pureté des lignes et du blanc avec toutes les nuances qui l'accompagnent. Une belle composition harmonieuse.
Rédigé par : Ossiane | 23 mars 2006 à 18H13
divine Merbel !
----------
trop tard mon café doit être froid ,merci quand même !
un bon café (selon les brésiliens) doit être :
noir comme la nuit
chaud comme l'enfer
fort comme l'amour
doux comme un baiser
et ils s'y connaissent !
Rédigé par : amichel | 23 mars 2006 à 19H32
-> Oreillette
Les pauses sont aussi précieuses chez vous
-> Gérard
J'ai simplement reculé la boutelle d'eau qui se plantait derrière...
-> le grain de sel
Vous arrivez juste pour le café donc !
-> Bettina
C'est amusant de voir comme une simple tasse de café peut se répandre...
-> Ossiane
Le blanc est très photogénique.. tout de suite une petit note douce
-> Amichel
Vous ne seriez pas un peu brésilien ?
Rédigé par : véronique | 23 mars 2006 à 20H31
j'apporte un portion de fiadone?
Rédigé par : le grain de sel | 24 mars 2006 à 00H33
-> le grain de sel
c'est quoi le fiadone ?
Rédigé par : véronique | 24 mars 2006 à 22H07